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C'est la mer qui prend l'homme
> Cargo pour PiombinoEn complément du livre, cette page
rassemble des photos dans toutes leurs couleurs qui ont été prises à bord lors
du reportage. Pas vraiment de coulisses pour ce petit ouvrage un peu particulier
puisqu'il représente à lui seul une coulisse de 92 pages.
Cargo, l’album
Je longe l’imposante soute de la cargaison recouverte par des panneaux
coulissants.
Une véritable tour de contrôle truffée d’instruments de navigation.
Le capitaine est absorbé, aussi, je m’abstiens de troubler sa concentration.
7 heures, je descends à la cambuse.
J’ai l’impression d’être une souris dans les entrailles d’une grosse cylindrée.
On passe son temps à astiquer sur ce bateau.
Quatre lettres capitales peintes en jaune sur le flanc vert foncé du cargo.
203 bobines d’acier pour une cargaison de 3800 tonnes.
La trappe d’accès à la cale, un trou vertigineux donnant sur les bobines.
Les bobines, l’une après l’autre, prennent leur essor.
La grue appliquée à décharger la cale.
La dextérité et la force de ce modèle réduit de poids lourd me fascinent.
La Piazza Bovio et son petit phare, une terrasse sur la mer.
J’emprunte le cours Vittorio Emanuele.
La cale est presque vide. Il est 1 heure du matin.
On se croirait à l’intérieur d’un mobile home.
Le cookie, l’homme silencieux, qui ne sourit ni ne parle.
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